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Mon parcours PMA : ce que j’aurais aimé savoir avant de commencer"

  • Photo du rédacteur: Emilie FOUBERT
    Emilie FOUBERT
  • 5 oct.
  • 5 min de lecture

Quand on se lance dans un parcours de Procréation Médicalement Assistée (PMA), on pense souvent aux résultats. Le bébé au bout. L’espoir qui renaît. Mais ce qu’on ignore – ou ce qu’on ne nous dit pas assez – c’est tout ce qu’il y a entre le début et cette potentielle fin heureuse. Voici ce que j’aurais aimé savoir avant d’entamer ce chemin, partagé entre attente, douleurs, et parfois lumière.

1. C’est un marathon émotionnel, pas un sprint

Je pensais que la PMA allait être une sorte de protocole médical un peu lourd, mais maîtrisé. Ce que je n’avais pas anticipé, c’est l’ascenseur émotionnel quasi permanent : chaque prise de sang, chaque échographie, chaque résultat de test devient un verdict.


🗣️ "Je me suis surprise à pleurer en pleine rue après une simple échographie. Pas parce qu’on m’annonçait une mauvaise nouvelle, mais parce que j’étais juste épuisée émotionnellement." – Anonyme, 34 ans

2. Les traitements impactent le corps et l’esprit

Les hormones administrées dans le cadre des stimulations ovariennes peuvent provoquer des effets secondaires : sautes d’humeur, douleurs, fatigue extrême, prise de poids… Et puis il y a le regard que l’on porte sur son propre corps, qui devient un peu "mécanique", voire étranger.


🗣️ "Je n’avais pas prévu que j’allais perdre confiance en mon corps, alors qu’il était déjà au centre de tant de déceptions." – Claire, 36 ans

3. La charge mentale est immense (et souvent invisible)

Suivre un protocole PMA, c’est jongler entre les rendez-vous médicaux, les horaires précis pour les injections, les résultats de tests à suivre de près… Sans parler du fait de devoir parfois cacher tout cela à son entourage ou à son employeur.


🗣️ "J’ai parfois l’impression d’avoir deux vies : celle que je montre au travail, et celle qui se passe en secret entre deux examens de fertilité." – Anonyme, 39 ans

4. Le couple est mis à rude épreuve

La PMA n’épargne pas la relation amoureuse. Ce n’est pas toujours le "projet de vie à deux" rêvé. Le stress, les attentes différentes, les incompréhensions peuvent créer des tensions. Parfois, le dialogue se perd.


🗣️ "On était tellement concentrés sur le protocole qu’on a oublié d’être un couple. C’est après une fausse couche qu’on s’est dit qu’on devait se retrouver, nous deux, au-delà du projet d’enfant." – Marion

Vous avez dit :

Pour mon blog

ChatGPT a dit :

Parfait, voici un article de blog que tu pourrais publier sous le titre :

Mon parcours PMA : ce que j’aurais aimé savoir avant de commencer

Cet article est basé sur mon expérience personnelle et enrichi de témoignages anonymes de personnes ayant traversé un parcours de PMA (Procréation Médicalement Assistée). Si tu envisages ou traverses cette aventure, j’espère que ces mots te seront utiles.

1. Ce n’est pas juste une affaire de science

Avant de commencer, je pensais que la PMA serait surtout une affaire médicale : un protocole, des examens, quelques injections, et hop, une grossesse. En réalité, c’est un véritable parcours du combattant, émotionnel, psychologique et parfois même administratif.

Ce que j’aurais aimé savoir, c’est qu’on ne ressort pas indemne de ce processus. Ce n’est pas juste le corps qu’on sollicite, c’est aussi l’estime de soi, le couple, le rapport au temps et aux autres.


"Je ne m’attendais pas à ce que l’attente entre chaque étape soit si éprouvante. On vit en cycles d’espoir, de déception, puis d’espoir à nouveau." — C., 34 ans

2. Le temps ne passe plus de la même façon

En PMA, tout est affaire de timing : le jour du cycle, le moment des injections, la ponction, le transfert, les fameuses “2 semaines d’attente”... Ce que j’aurais aimé comprendre, c’est que le temps se dilate. Une semaine peut sembler un mois. Et chaque jour d’attente devient un poids.


"La période post-transfert, avant la prise de sang, c’est la plus longue de ma vie. Je ne savais plus comment occuper mes pensées." — L., 29 ans

3. Ton corps devient un outil… mais reste le tien

Il y a une forme d’objectivation du corps dans la PMA : les échographies internes, les injections, les hormones, les constantes médicales. À force, on peut avoir l’impression que son corps ne nous appartient plus.

Ce que j’aurais aimé qu’on me dise, c’est que je pouvais poser des limites. Que je pouvais dire “stop” à une étape pour respirer. Qu’il est possible de ralentir ou d’ajuster le protocole.


"J’ai appris à dire non à un cycle. J’avais besoin d’une pause, et c’était vital pour moi." — S., 38 ans

4. Ce n’est pas un tabou, mais ça le reste un peu

La PMA est de plus en plus visible, mais elle reste entourée de beaucoup de silence. J’ai longtemps hésité à en parler autour de moi. Pas par honte, mais par peur de ne pas être comprise, de recevoir des conseils mal placés ou des phrases maladroites.

Ce que j’aurais aimé savoir, c’est que je n’étais pas seule. Que d’autres vivaient des choses semblables, souvent en silence aussi. Et que partager, même de façon anonyme, peut faire un bien fou.

5. Le couple est mis à l’épreuve

La PMA peut souder un couple, mais elle peut aussi l’ébranler. Entre les hormones, les rendez-vous médicaux à répétition, les résultats, les déceptions, il est facile de se perdre en route.

Ce que j’aurais aimé savoir, c’est qu’il faut créer des espaces pour le couple, hors PMA. Continuer à se parler, à s’aimer, à exister en dehors de cette quête.


"Un jour, on a décidé de faire une soirée sans jamais parler de PMA. Juste nous, notre histoire. Ça nous a sauvés." — A. & T., en parcours depuis 2 ans

6. L’issue n’est pas toujours celle qu’on imagine

On commence souvent la PMA avec un objectif clair : un bébé. Mais parfois, ce bébé tarde. Parfois, il n’arrive pas. Parfois, on change de cap : adoption, arrêt du parcours, autres formes de parentalité, ou réappropriation de sa vie sans enfant.

Ce que j’aurais aimé qu’on me dise, c’est que toutes les issues sont valides. Que la réussite ne se mesure pas uniquement au test de grossesse positif.


"J’ai arrêté après 4 FIV. Ce n’est pas un échec. J’ai retrouvé une paix intérieure que j’avais perdue en chemin." — N., 42 ans

7. Il faut apprendre à prendre soin de soi

La PMA peut tout engloutir. Pour tenir, il faut apprendre à s’écouter : faire une pause, demander du soutien, consulter un·e psy, pratiquer une activité qui fait du bien.

Ce que j’aurais aimé savoir, c’est que ce n’est pas égoïste de penser à soi. Au contraire, c’est vital.

En conclusion : un parcours, pas une ligne droite

Si tu es en plein dedans, ou si tu t’apprêtes à commencer, sache que tu n’es pas seule. Ce chemin est unique pour chacun·e. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise manière de le vivre.

Et surtout : tu as le droit de ressentir tout ce que tu ressens. Le droit d’avoir peur, d’être fatigué·e, de douter, de pleurer, mais aussi d’espérer encore.

Tu es en parcours de PMA ou tu l’as été ? Tu souhaites partager ton témoignage, anonymement ou non ? N’hésite pas à me contacter ou à laisser un commentaire ci-dessous. Ensemble, brisons les silences.

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